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La violence ou la déréliction du pouvoir
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Comme le faisait remarquer, au début du siècle dernier, Georges Sorel, l’auteur des Réflexions sur la violence : « Les problèmes de la violence sont demeurés jusqu’ici très obscurs ». Il semble que ces obscurités tiennent d’abord à une confusion du vocabulaire philosophique et politique, confusion liée elle-même à nos perceptions bien souvent déformées des réalités politiques. Nous nous efforcerons donc de distinguer brièvement ici ces trois notions : la force, le pouvoir et la violence.